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LES PENSÉES D'UNE INSOMNIE

12 octobre 2009

LE COLOC DE LIT

Plusieurs personnes essayent parfois d’éviter les relations sérieuses. Pour combler le vide de la solitude ou pour combler un simple besoin, elles font appel à un substitut de relation. Par exemple, il peut s’agir d’un « fuckfriend » pour satisfaire les désirs sexuels à n’importe quel moment.

Pour ma part, je voulais me sentir moins seule. Avoir quelqu’un dans mon lit, quelqu’un qui est là pour me tenir la main quand ça ne va plus. Je ne voulais plus dormir seule et je voulais me débarrasser de mes cauchemars. J’ai donc invité quelqu’un du passé, quelqu’un venant d’un autre monde que le mien pour me sentir moins seule.

Emballé par mon concept de « coloc de lit », il est arrivé avec ses choses sans prendre trop de place. Mais, il s’est mis à prendre de plus en plus de place dans mon cœur, dans ma vie. Qui était-il ? Un grand homme au cœur grand. Quelqu’un qui se donne et qui a tout donné. Quelqu’un de simple, mais de si compliqué. Attachant, mais qui n’est pas prêt à s’attacher…

À la recherche d’un travail dans la région, il était là chaque soir à m’attendre à la maison. J’adorais ses petites attentions…et ses plus grosses aussi! Il me serrait dans ses bras, m’embrassait tendrement, me disait je t’aime. Toujours prêt à me faire un massage, toujours prêt à me combler. J’étais satisfaite. Je ne pouvais pas avoir mieux comme coloc de lit. Je ne pouvais pas avoir mieux comme petit ami?

Oui, en effet, nous agissions pratiquement comme un couple. D’ailleurs, en apparence, il s’agissait totalement d’un couple. Du début à la fin, nous nous promenons main dans la main sans se poser de question sur la vie en apprenant à mieux se connaître et en découvrant l’autre de jour en jour. Sans s’inquiéter de ce qui se produit autour et en se dévoilant publiquement au grand jour.

Mais, depuis peu, je me suis surprise à ressentir des émotions. Oui, lorsque j’ai embrassé mon coloc, il ne l’était plus un instant. Il était mon amoureux. J’ai ressenti à l’intérieur de moi ces petits papillons qui nous refont vivre à chaque fois. Je n’avais pas ressenti ces choses depuis quelques temps déjà. Surprise, j’en ai eu le souffle coupé. Après l’avoir embrassé à nouveau, j’ai pris son visage entre mes mains, puis je lui ai dit que je l’aimais. Un « je t’aime » différent cette fois ci. Il était vrai, sincère et rempli de sens à mes yeux. C’est mon cœur qui s’adressait à lui et j’en ai perdu la tête.

En me levant ce matin, tout était noir. Pourtant, je devais être heureuse de ressentir tout ça à nouveau, mais ce n’était pas le cas. Je ne voulais pas perdre mon coloc de lit, celui avec qui on partage tout, sauf des émotions réciproques. J’ai enfreint les règlements et je me suis faite avoir sur toute la ligne. C’est pourquoi aujourd’hui je suis restée seule, dans le silence, sans dire un mot, sans bouger. Puis, j’ai voulu dormir, dormir mille ans si possible.

Maintenant, je ne suis plus certaine de rien. Je me sens perdue. La situation me fait mal, mais en même temps, je ne veux pas perdre cette présence. Je suis confuse et j’ai envie de verser des larmes sans trop savoir pourquoi. Au fond de moi, je sais que j’aime ce cœur brisé qui me sert de coloc. Si tout était à recommencer, qu’est-ce que je ferais ? Certainement rien. Je ne voudrais pas passer à côté de ces moments passés avec lui. Je ne voudrais pas effacer ces sentiments ressentis.

Que se produira-t-il maintenant que tu sais tout..?

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21 juillet 2008

LE RÊVE

dodo         

             Parfois, c’est beau rêver. Mais lorsqu’on rêve trop et qu’on réalise enfin que  tout cela n’était que mensonge et illusion, tout s’écroule. J’avais un rêve, de mettre fin à ma solitude. J’avais un rêve, que ce soit celui que le destin avait choisi pour moi. J’avais un rêve, qu’il soit bien plus que tout ce que je pouvais imaginer.

            Pourtant, tout l’espoir que j’avais mis en lui n’a rien donné. Peut-être que je souhaitais beaucoup trop qu’il se produise quelque chose. Je voulais être plus forte que le destin, combattre tout ce qui se produisait dans ma vie et combattre le cycle de celle-ci. Je visais trop haut, n’atteignant que le bas, par l’illusion d’une hauteur.

            Ne reculant devant rien, je fonçais tête baissée, aveugle. Je me disais qu’il ne fallait que régler quelques détails pour que tout fonctionne. Que c’est la communication qui agirait. Mais, il ne parlait pas. Et plus il se taisait, pire c’était.

J’aime mieux me dire qu’il m’a menti afin d’oublier qu’il était en fait question de moi. Oui, je me suis construit un mensonge moi-même. Je voulais tellement que mon rêve devienne réalité, que j’ai embellie le cours des choses pour que tout devienne vrai. J’y croyais fermement, mais j’étais seule à y croire, j’étais seule à le voir. Je flottais dans mon nuage où tout était tout beau, tout rose.

Mais en fait, j’avais besoin de m’inventer ce monde où j’étais bien. Je voulais m’évader dans la rêverie et y croire fermement. Je voulais sortir de ma cage, isolée et seule pour mettre de l’espoir dans ma vie. L’espoir d’un renouveau, d’un changement, d’un mouvement.

Par contre, dans le meilleur des mondes, il y aurait cru aussi, il aurait partagé mon rêve. Malgré mes efforts, rien ne s’est réalisé. Et par le manque du sien, le rêve s’est transformé en cauchemar. C’est ainsi que je suis retourné à ma solitude. Et cette nuit,  après l’avoir compris, j’essaye de m'endormir, sans verser une larme...

16 juin 2008

LE STADE DÉPRESSIONNAIRE

depressionSouvent, on rattache tout à la dépression. Il a trompé sa femme parce qu’il était en dépression, il ne voyait plus ses enfants parce qu’il était en dépression, etc. Moi, je ne dors plus parce que je suis au stade dépressionnaire de ma vie! Je fais des cauchemars sans arrêt et je ne vois plus la lumière au bout du tunnel. Je me pose plusieurs questions sur moi et ce que je suis pour ce monde. Je cherche ma voie et ma mission sur cette terre. J’en oublie ce que j’aime et ce que je veux.

Plusieurs personnes essayent de m’aider, mais je préfère souvent les ignorer ou tout simplement m’éloigner. Souvent, ce sont des gens qui, on dirait, l’ont si facile. Comment peuvent-ils la voir de cette façon ? Ils nous disent que notre mal de vivre n’est que passager et que ça prendra du mieux. Ils semblent avoir une vie parfaite et n’avoir jamais eu aucun problème. Pour eux, c’est facile, on dirait. Ou tout simplement, ils se mentent. Ils se conditionnent afin de se faire croire que c’est ça la vie. Qu’il y a des hauts et des bas et qu’il faut prendre ce qui passe. Ou alors, ils oublient, car une fois qu’ils sont dans les hauteurs, ils effacent de leur mémoire les lugubres profondeurs de leurs souffrances passées.

Non pas que je crois que vous ne comprenez pas ce que je ressens. C’est l’orgueil qui parle et qui n’a pas envie qu’on l’aide ou encore qu’on ait pitié. Je ne veux surtout pas m’accrocher à quelqu’un qui pourrait par la suite partir et me refaire tomber encore plus bas à son départ. J’ai de la difficulté à faire confiance aux autres. Avec les gens, je me sens bloquée et je ne peux rarement avancer sans me poser de questions. Chaque fois que j’aime et que j’ai confiance, cette personne disparaît de ma vie.

J’ai peur de m’attacher, j’ai peur qu’on s’attache à moi. Je suis totalement effrayée à l’idée que quelqu’un puisse m’aider. Cela me touche, cela vient me chercher. Je suis émue tellement j’aime que vous soyez là et prêts à tout. Disposés à me faire sortir du gouffre, décidés à me faire voir les choses d’un autre côté, de votre côté.

15 juin 2008

LE RACISME QUÉBÉCOIS

drapeauRéponse au texte: Quebecers should get out more. (Texte à la fin)

Moi je dis que si les Québécois sont aussi racistes, c'est parce que le Canada n'a pas de coutumes préétablies.

Je m'explique; le Canada n'a pas vraiment de religion officielle et n'importe qui peut entrer au pays. Lorsqu'un Québécois entre dans un pays, il s'adapte à la langue, la culture, les règlementations. Mais ici, lorsqu'on reçoit des gens, c'est nous qui nous nous adaptons à leur mode de vie. On accepte le voile des femmes même dans des endroits où le couvre-chef est interdit. Il y a des enfants qui apportent des armes blanches en prétextant que cela fait partie de leur religion. J'ai même entendu parler que le Canada pourrait même aller jusqu'à accepter la lapidation des femmes ayant trompé leur mari.

Je le concède, nous sommes un pays libre, mais il y a des LIMITES! Les immigrants demandent toujours plus et nous faisons des concessions. Mais, ils en demandent toujours plus. C'est le moment que cela arrête.

Je ne suis pas du tout raciste, je vous le jure. Mais si vous venez au Québec pour être libre, pour être libérez des souffrances de votre pays d'orgine, vous devriez faire avec nos lois et ne pas tenter de modifier le peu d'identification qu'il nous reste. Nous sommes un pays ouvert aux autres cultures dans la limite où vous n'essayez pas d'écraser notre culture...

Comprenez-nous, nous ne sommes pas racistes, nous avons tout simplement peur de perdre notre identité dans un pays qui est le notre.

Quebecers should get out more

« Compared with other Canadians, the poll found,
Quebecers are an insular and parochial bunch
. »


A survey carried out by Léger Marketing lead to some ideas that can surprise many people:

«Quebecers have less contact with foreigners, they take fewer foreign trips, they have fewer friends overseas, they work in less-multicultural workplaces, they are more likely to think that minorities weaken our culture and they even less foreign cuisine.

There is no doubt a somewhat comparable phenomenon in other parts of Canada-Vancouver and Toronto, and to a lesser extent Calgary, Ottawa, and other cities, have plenty of immigrants and a corresponding cosmopolitan outlook; smaller centres and the countryside are well-informed about the outside world.»

Source: The Gazette, Montréal, March 20, 2008, A22

14 juin 2008

L’ENTREVUE

Sans_titre            La veille, je me suis dit que c’était l’occasion de me faire valoir, mais ce matin là, j’ai vu les choses différemment. Je n’avais pas le goût de me lever et j’avais l’impression de le faire sans même en voir l’utilité. Le rendez-vous à neuf heure pile, je me présente à l’entrevue quand même confiante et souriante. Bien entendu, je suis, comme à l’habitude, une quinzaine de minutes en avance.

Lorsque je pénètre les lieux de travail, on me regarde étrangement, puis je nomme le nom du responsable. Je sers la main de mon interlocuteur qui me dit de me présenter plus tard, car je suis à l’avance. Aucun endroit où attendre, je me retrouve à la rue à regarder une par une les vitrines des boutiques.

Pourtant, je n’ai pas le goût d’y retourner, j’ai un sentiment négatif de l’endroit et je ne m’y sens pas à l’aise. L’accueil ayant été étrange, j’y retourne quand même à l’heure demandée, mais de reculons. Je me tiens à l’entrée et personne ne vient me chercher. J’attends quelques minutes, puis toujours rien.

C’est à cet instant que j’ai compris. J’ai fait demi-tour, puis ne regardant pas derrière moi, je suis retournée à la maison. Ces gens n’ont pas compris que j’étais là pour moi et non pour eux. Ils n’ont pas compris que même si l’expérience n’y était pas, les compétences par contre avaient leur place. Ils n’ont pas compris qu’il fallait croire en moi. Ils n’ont rien compris. Oui, je vaux beaucoup plus que ça !

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11 juin 2008

LE TRANSPORT EN COMMUN

Sans_titreAssise dans l’autobus, je regarde les paysages défilants. Tout est habituel ; la rue, les arbres, les maisons. Ensuite, mon regard se penche vers les gens autour de moi. Ils n’ont rien de particulier, rien d’attrayant, mais ils sont là. Ils entrent et ils ressortent quelques arrêts plus tard. Je ne les connais pas, je ne connais pas leur nom, je ne leur ai jamais parlé, mais pourtant, je connais leur visage et leurs habitudes.

Par lassitude, je me perds dans mes pensées et je quitte du regard l’action autour de moi. Je ne suis que dans ma tête, jusqu’à ce qu’une dame cède son banc à une autre qui vient tout juste d’entrer. Elle est bien habillée ; ses vêtements sont tous bien agencés et ses souliers sont dans le même cuir que son sac à main. Elle est bien coiffée, bien maquillée, bien soignée. Même si cette dame doit avoir au moins 70 ans, je la trouve jolie, même magnifique. Elle n’a rien d’extraordinaire, mais sa simplicité fait ressortir une grande beauté.

Puis, une larme glisse lentement le long de ma joue. Je n’ai pas pu la retenir. Cette femme âgée vient tout juste de me toucher, là, au plus profond de mon cœur. Le sentiment d’une grand-mère perdue il y a de cela quelques années vient tout juste de refaire surface. Je ne peux m’empêcher de croire que c’est un message envoyé que pour moi. Ma grand-mère me fait un clin d’œil pour me montrer qu’elle est toujours présente…

2 juin 2008

L’ÉTRANGER

           computerJ’ai envie de fuir, de partir vers un autre monde. Pourtant, j’ai bien peur que je ne serai jamais assez loin. Assez loin pour oublier, assez loin pour me faire oublier. Le passé me rattrape et je crains le futur. Je me retrouve seule et en larmes devant toutes mes angoisses. Je pleure ce que je suis, ce que je suis devenue.

Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, certains aiment ce que je suis et on me tend la main. Il est là, à vouloir me retenir, m’empêcher de partir. Il m’offre son cœur et moi, qu’est-ce que je fais ? Absolument rien. Je suis aveugle et je ne veux rien voir de tout ce que le monde ici a encore à m’offrir. Mon désir est trop grand. Je veux partir. Avec un peu de chance, peut-être réussira-t-il à me retenir ou du moins, à regretter une fois à destination.

Ô toi l’étranger, je te remercie d’être là pour moi quand j’en ai besoin et de toujours me vouloir après ce que j’ai pu te faire. Je t’ai blessé, j’en suis consciente. Tu es un «bon gars» et tu mérites ce qui a de bien, mais je ne crois pas être ce quelque chose. Pourtant, j’aimerais que ça soit toi, celui qui m’empêche de partir. Retiens-moi.

2 juin 2008

LE GRAND AMOUR

stuffs_085            Récemment, il m’a pris cette folie de vouloir retourner en voyage en France. Je crois qu’on en a jamais assez de visiter ce pays, sous tous ses angles. Pour ma part, j’y rêve constamment, le jour et la nuit. Lorsque j’y suis allée pour la toute première fois, je croyais rêver. Les musées, les châteaux, la tour Eiffel, les gens…je ne savais plus où donner de la tête tellement il y avait à voir. Lorsque je suis allée au Château de Versailles, j’étais tellement impressionnée par sa grandeur que je suis littéralement tombée dans les pommes. Bon d’accord, ce n’était pas que l’émotion qui m’avait atteint. Il y avait aussi le fait que j’étais entourée de beaucoup trop de gens et que j’étais totalement déshydratée !

Néanmoins, après une semaine de rêve, j’ai dû quitter l’amour de ma vie pour retourner dans mon pays. En effet, je l’appelle ainsi, car j’ai eu le coup de foudre pour l’endroit. Peut-être que la France est mon homme, mais que malheureusement, nous avons dû être séparés par devoir plus qu’autre chose. Certains vont à Paris pour y trouver l’amour. Moi je l’ai trouvé. Aujourd’hui, je sens que j’y ai laissé quelque chose de moi et j’ai le mal du pays, d’un pays qui n’est pas le mien…

1 juin 2008

LA THÉORIE DU LAPIN

lapin_38Si on en revient à ce que j’ai dit précédemment, je parlais d’un cercle vicieux qui s’est installé dans ma vie. Souvent, nous avons de la difficulté à choisir nos fréquentations. Nous répétons les mêmes erreurs sans cesse, mais cela est dû au fait que nous sommes attirés par ce que nous ne sommes pas. Certains appellent ça la complémentarité, moi je l’ai nommé l’inaccessible. Pourquoi ? Parce qu’on est constamment séduits par les différences, les choses ou les gens que nous ne pourrons jamais avoir ou avec qui cela ne pourrait fonctionner. Je l’avoue, c’est mon cas. Mon nom est Geneviève et je choisis les hommes qui ne sont pas faits pour moi.

  Pour moi, mon cercle vicieux est le suivant : quand le gars n’est pas un chaud lapin, il me pose un lapin.  Je m’explique, je choisis souvent des hommes qui n’ont que le sexe en tête et pour qui je ne suis qu’une parmi tant d’autres. Je me fais avoir à chaque fois parce que je tombe sous leur charme et me laisse emballer par l’idée en oubliant mon passé douloureux avec mes expériences précédentes. Par la suite, je me dis que je ferais mieux d’opter pour une homme un peu plus fait pour moi, un «bon gars». Par malheur, s’il ne se présente pas au rendez-vous ou qu’il me déçoit d’une quelconque façon, c’est la fin. Au lieu d’attendre sagement le prochain «bon gars», je retourne directement voir un autre chaud lapin qui me consommera à nouveau.

1 juin 2008

L’ESPOIR D’UNE NUIT

bedJe  me sens seule…Oui on me dit souvent que je suis jeune et que j’ai toute la vie devant moi pour rencontrer quelqu’un qui sera à mes côtés, mais je m’acharne à l’obtenir. Pourquoi? Parce que la solitude m’envahie et qu’un cercle vicieux s’est installé : quand le gars n’est pas un chaud lapin, il me pose un lapin. En effet, emprisonnée par une génération où le sexe domine constamment, qu’il est partout et qu’il est plus simple que la relation stable, je me retrouve seule. Derrière les barreaux du sexe facile, de la nuit unique alors qu’on file ou on se ment. On se ment en demeurant au lit, enlacé avec la personne, on se sent alors mieux puis on a l’impression pendant un instant qu’on est bien…et que ça nous suffit. Pourtant, c’est le lendemain matin qu’on réalise, une fois le partenaire disparu, qu’on est de nouveau seul. La solitude y est même pire jusqu’à ce qu’on recommence à nouveau.

Mais ceux qui le font activement, sans relâchement, le font-ils pour se mentir ou sont-ils tout simplement masochistes? Peut-être ne croit-il plus à l’amour véritable depuis l’évolution, la sexualisation de notre environnement fortement médiatisé.  Dans un sens, en étant actif comme ils le font, ils font en sorte qu’ils vivent une relation. Pas uniquement avec eux-mêmes, mais avec une personne différente tous les jours, une entité semblable ayant toutes les fois les mêmes désirs, la même philosophie de vie ou d’instant : cette nuit, on s’envoie en l’air !

Peut-être ont-ils un désir profond de répéter le même évènement chaque fois afin de vivre en relation avec une personne. Ou, autant controversé que cela puisse paraître, ont-ils l’espoir de rencontrer l’élue de leur cœur à travers toutes ces escapades. Ces cavaliers sont peut-être en fait des princes charmants refoulés qui se réveilleront un jour, ou jamais, en attendant le doux baiser de l’élu de leur cœur.

Pourtant, il est difficile d’avoir espoir. Encore aujourd’hui, je lisais une entrevue avec les membres de la formation allemande Tokio Hotel. Tom Kaulitz, le guitariste du groupe parle ouvertement du fait qu’il aime avoir des aventures. Déjà à 17 ans, le phénomène est un peu poussé. Les jeunes commencent de plus en plus tôt et c’est nous qui leur donnons l’exemple. Ils ne voient pas l’espoir caché et se contentent de répéter les mêmes erreurs de notre génération active sexuellement.

Mais, en lisant ceci, j’ai eu une lueur d’espoir : «Moi je ne dis pas que j'aime les histoires d'une nuit. Des fois je rappelle et on se revoit. Et après ça devient l'histoire de 2 ou 3 nuits. (Rire)» (Tom Kaulitz). Le fait de répéter un acte avec la même personne, c’est déjà plus positif. Lorsqu’on revoit une personne, c’est parce qu’on a su l’apprécier, peut-être pas pour les bonnes raisons dans ce cas ci, mais c’est un début. Le désir caché d’en vouloir un peu plus serait donc présent.

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LES PENSÉES D'UNE INSOMNIE
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